Je clame ouvertement mon antiféministe viscéral.
Je ne reconnais aucun droit aux femmes de se comporter comme des
hommes.
Insensible aux revendications de ces pondeuses d'inepties, sourd aux
caquètements idéologiques de cette volaille hystérique, indifférent aux
doléances de cette espèce faite pour enfanter dans les larmes, je destine mes
plus cinglantes répressions phallocrates à ces dindes féministes.
Je crache sur leur autel putride.
Plus elles seront vindicatives, plus elles aviveront mes férocités.
Peu de beaux esprits -ou de virils tempéraments- assument d'exposer des
positions aussi controversées que les miennes. Dans notre société aseptisée,
rares sont ceux qui ont le courage de défendre les vues tranchées de leur âme
intègre.
La plupart ont la trouille.
Ils préfèrent soit se taire purement et simplement, soit s'aligner
veulement sur la pensée flasque de leurs contemporains castrés.
Ils choisissent la lâcheté intellectuelle et le confort social à l'éclat et
la crudité des vérités éternelles.
Loin de ces avaleurs de petit lait et autres adeptes d'eaux plates, au lieu
d'adopter les douceurs du mensonge et de me laisser caresser par l'air vicié de
ces temps troublés, je me suis jeté avec gloire dans le feu !
Ce brasier céleste qui me galvanise et les brûle, eux les tièdes, eux les
amorphes, eux les frileux !
De mon acier patriarcal je forge la massue avec laquelle je fracasse sans
état d'âme les inconsistantes poteries doctrinales des suffragettes !
Je plume cette poulaille de gauche en rébellion contre la souveraine loi du
mâle, je la vide, la broie, la réduis à ce qu'elle est en réalité : rien du
tout.
Une fois dépecées, écrabouillées, anéanties, je place ces carcasses de
bécasses sur le trône de leur infinie bêtise : le grill de l'ogre machiste
triomphant que je suis !
Je ne fais qu'une bouchée de cette femelle engeance transformée en
brochettes.
Ainsi finissent les adversaires de Zeus.
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