Contrairement à l’imbécile idéaliste de gauche aux yeux de qui ses propres ancêtres sont d’insignifiants individus, de parfaits inconnus, de purs anonymes -pour ne pas dire de méprisables et nuisibles esclavagistes patriarcaux ayant indûment vécu sur Terre- mais qui avec une flamme naïvement humaniste se reconnaît pourtant à travers les visages peints, crasseux et hirsutes d’obscures peuplades primitives situées dans les contrées les plus méconnues de la planète, aux antipodes de son sol natal, je ne me sens nullement “citoyen du monde”.
Je ne m’embrase pas d’amour inconditionnel pour des va-nu-pieds avec qui je ne partage aucune couleur, pas le moindre étendard, encore moins mes semelles lustrées d’homme civilisé, policé, savonné.
D’ailleurs ces demi-sauvages me méprisent tout naturellement du fond de leur jungle sous prétexte que ma peau, mes moeurs, mes aïeux, mon toit, mes pensées, mes préoccupations, mes traits sont différents des leurs.
Soyez certaines, vous les “belles personnes” progressistes, que la plus pouilleuse de ces fières tribus se prétendra systématiquement supérieure à toutes les autres populations du reste de l’Univers. Selon les critères de ces mangeurs de racines, vous n’êtes que des sous-créatures, tandis qu’eux sont plus ou moins les égaux des dieux. Ces bêtes farouches vous considéreront toujours comme des “gadjos”. Leur forêt étant le centre sacré de leur existence misérable, vous n’êtes pour ces esprits archaïques que de pauvres ignares, des profanes, des êtres indignes de leur grandeur. Telles sont les vérités suprêmes qu’ils s’imaginent sur eux-mêmes et sur vous.
Ma préférence va vers ceux qui me ressemblent en dedans comme en dehors et parlent ma langue, le français. Je veux parler de ces gens congrus appartenant à ma culture. Je suis prioritairement attiré vers ces faces blanches pour la simple raison qu’elles portent les mêmes gènes caucasiens ainsi que les mêmes vêtements que moi, aiment notre Histoire et ne chérissent pas immodérément d’exotiques azurs sous lesquels elles n’ont jamais mis les pieds.
Ce qui me rapproche spécifiquement de ces humains que j’ai sélectionnés pour des causes exclusivement raciales, culturelles, géographiques, historiques, c’est qu’eux et moi sommes éclairés par le soleil de l'hexagone. Lui seul brille depuis notre naissance au-dessus de nos têtes : gaulois de souche, nous sommes issus d’un royaume commun. C’est ce qui nous rassemble spontanément.
Chaque ethnie, chaque nation, chaque peuple adopte son propre système de cohésion pour demeurer. Avez-vous déjà vu des Chinois désireux de se vêtir à la mode des Sénégalais ou des Danois vouloir échanger leur gastronomie nationale avec celle des Papous ?
Ma patrie, mon territoire, mes racines, ce ne sont pas arbitrairement n’importe quels horizons, tel ou tel endroit de hasard ou bien la terre millénaire du lointain étranger avec qui je ne romps pas mon pain ni ne bois mon vin... Non, mon ciel, ma maison, ma cité, ce n’est pas le globe terrestre en entier avec ses milliers de dialectes, ses millions de coutumes, ses milliards d’âmes... Ce ne sont pas tous les pays, tous les empires, toutes les capitales, indifféremment, bêtement, anarchiquement...
Mon coeur a des frontières, des valeurs, il établit une saine et indispensable hiérarchie entre toutes choses : je me présente avant tout comme l’héritier d’une civilisation, la fleur de célestes campagnes et la lumière de précieuses cathédrales, le produit de quinze siècles de larmes et de gloires !
Ou pour le dire plus simplement, un enfant de France.
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