samedi 14 septembre 2024

42 - Freud

Le père de la psychanalyse a inventé la fumée psychique.
 
Ou pour le dire autrement, il a fait naître à partir du fécond néant de sa cervelle troublée la plus incontestée des vérités brumeuses : un évangile de vent, une science floue, une culture profondément creuse.
 
Une boursouflure mentale.
 
Pour ne pas dire un mensonge éclatant, adaptable à toutes les pensées faibles.
 
Il passa maître dans l'art de produire des âneries que picoreront sans broncher les pigeons du monde entier, génération après génération, et ce pendant des siècles.
 
Ce plaisantin a fait boire sa tasse de thé tiède, inodore, incolore, mais pleine de parfums imaginaires et brillante de bulles aux reflets d’ampoules, à tous les naïfs érudits assoiffés de riens érigés en absolus... Quel exploit !
 
Bref, il doit sa gloire à la crédulité de ces masses raffinées et éduquées, composées de doctes benêts et de bécasses de salon en mal d’abstractions à la mode.
 
Séduits par ses savantes sornettes, les gobeurs d'imbécillités se sont laissé éblouir par la barbe de feu de cet apôtre de la pompe cérébrale et champion du vide.
 
Puis doucement enfumer par sa plume nébuleuse...
 
Ou dans l'ordre inverse, mais peu importe, le résultat est là : le mythe est né.
 
Et plus aucun intellectuel ne pourra, après ce raz-de-marée de rutilantes inepties qu'incarne aujourd'hui encore Freud, ébranler cette montagne de papier qu'il représente, sans passer pour un ignare, un hurluberlu.
 
Or le vrai rigolo dans cette affaire, c'est bien Sigmund. Cet auguste clown est à l'origine de concepts idiots, contre-nature, grotesques, absurdes, mais qui ont eu l’immense avantage d‘être entérinés par la bêtise généralisée, la mollesse et la paresse d'une intelligentsia acquise aux idées en vogue les plus saugrenues, pourvu qu’elles soient émises par des personnages aux apparences graves et dignes...
 
C'est son auditoire et lectorat de dindons engoncés dans des certitudes de foire qui ont fait de cette vaste farce une légende de marbre.
 
Esprit tordu à l’avenir prometteur, Freud est devenu l’ami des fous sérieux.

Notre monde déboussolé a finalement donné raison aux plus hautes folies de ce disciple des vacuités.

Monnayées à prix d'or sur le divan aux alouettes.

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