samedi 14 septembre 2024

20 - Les écrivains sont des poids morts

Les hommes de plume sont les pires oiseaux de la société.
 
Pas drôles du tout, ils prennent très au sérieux leurs légèretés.
 
Leurs ailes inutiles ne les font monter que dans les platitudes du néant.
 
Gonflés de la vacuité des inactifs de haute volée, ces parasites guindés se croient indispensables à l'Humanité. Alors que ce sont les rois du vent, de doctes nullités, des illusionnistes du vide, d'habiles et fructueux verbeux !
 
De leurs dix doigts ils ne savent faire que des mots !
 
Ils ne servent qu'à tuer mollement les heures. Avec eux les lecteurs perdent leur temps, sont distraits de leurs occupations, oublient de vivre.
 
Pour se rendre intéressants ils cherchent à capter l'attention des sots, leur inventent des histoires pour les empêcher de dormir, imaginent des livres pour les tenir en haleine, leur écrivent des rêves éveillés pour mieux les endormir...
 
Bref, ils ne produisent que de la fumée, du bavardage sur papier, des phrases à n'en plus finir, rien que des oeuvres creuses, des lignes tortueuses, étalées en long, en large et en travers jusqu’à en remplir d’épais volumes...
 
Ils se prennent pour des êtres supérieurs. Imbus de leur don de donner la parole aux chimères, de rendre visibles les courants d'air, de faire parler les murs, ils s'en donnent à coeur joie pour faire sonner leurs cloches dans la tête des gens !
 
Ils les assomment avec leurs pavés.
 
Avec fierté ils remplissent des bibliothèques entières de leurs logorrhées scripturales : l’ennui est leur gloire et la poussière leur lustre.
 
En vérité les écrivains sont des êtres superficiels qui de la première à la dernière page de leurs bouquins ne font que baratiner, palabrer, blablater... Ils sont tellement effrayés par la feuille blanche qu’ils en ont des idées noires et préfèrent encore pondre des sornettes plutôt que de se taire. Et ils s'égarent sans cesse dans leurs pensées folles, incapables qu’ils sont de faire preuve d’un minimum d'esprit.
 
En effet, eux ne fabriquent que des mirages avec leur encre : rien que des lettres exposées à tous les regards et qui seront finalement oubliées.
 
C’est-à-dire, jetées par les fenêtres.

Moi je dis que les rats laborieux qui génèrent de concrètes enclumes sont préférables à cette oiseuse engeance plumée !

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