Moi, je suis pétri de culture sexiste.
J'ai été définitivement moulé dans cet esprit salubre et stimulant consistant à valoriser la virilité phallocrate et à honorer la puissance sociale, maritale, comportementale qui en découle.
Je suis issue de cette société traditionnelle -et sensée- du patriarcat triomphant où l'homme est fier de sa crinière de lion, de sa couronne de cerf, de ses couilles de roi.
Je chéris cet ordre social implacable dans lequel le mâle est heureux de rayonner et de dominer, de commander et de vaincre, conformément aux lois impérieuses de ses gènes lui inspirant ces sentiments de supériorité.
C'est-à-dire, selon la légitimité naturelle de son sexe.
Je défends le modèle suprême et infaillible d'un monde immuable où le patriarche dicte ses dogmes, exerce son autorité, applique son bon vouloir.
Et dans lequel la femme soumise constitue le centre palpitant de son royaume domestique, cet empire machiste qui s'est forgé en lui par la seule raison de sa naissance sous les éclats de Mars.
Adam sur le trône, Eve à ses pieds. Telles sont, véritablement, les places respectives du seigneur tonnant et de son ombre fidèle.
Peu importe que l'esprit faible se rebelle contre cette vérité universelle, c'est pourtant là l'harmonie innée décrétée par le Cosmos.
Que les féministes le veuillent ou non cette exigence biologique, qui fait partie de l'équilibre de la Création, est inscrite en lettres d'or dans les profondeurs les plus intimes et à travers les feux les plus vifs des êtres sexués que nous sommes.
Ce que les suffragettes appellent "obscurantisme", c'est en réalité toute la lumière et toute l'intelligence de l'évangile du vivant auquel, aussi bêtement que funestement, elles refusent de se soumettre.
C'est précisément parce que la norme divine est belle et juste, bonne et sacrée, céleste et lumineuse que ces adeptes des ténèbres la raillent et la maudissent : Jupiter féconde et règne, la femelle reçoit et dit merci.
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