dimanche 15 septembre 2024

71 - Les Droits de l'Homme, c'est la négation de l'homme !

Les "Droits de l'Homme" sont de purs artifices nés des rêves et délires de régicides en mal d'ordre contre-nature et en quête de chimères universelles.
 
En total décalage avec le réel.
 
Chaque créature de Dieu est unique en réalité. Aucun mortel ne ressemble à un autre individu. Par essence, votre prochain, qu'il soit ami ou ennemi, est toujours différent de vous-même.
 
Voire l'exact contraire.
 
Sinon il serait simplement votre clone, votre reflet, votre parfaite réplique.
 
Or une ombre anonyme semblable à une pauvre forme tout aussi neutre n'a rien d'humain.
 
L'égalité, ce n'est pas pour ce qui palpite mais pour ce qui est froid, mort, inerte. Ce qui vit est nécessairement inégal, variable, oppresseur, féroce et illégitime pour ce siècle épris d'uniformité !
 
Être l'égal d'un moribond, d'un idiot, d'un génie, d'un porteur d'uniforme, d'un nudiste, d'un cul-de-jatte, d'un roi, d'un nouveau-né, d'un mendiant, d'un voleur ou d'un milliardaire, voilà un statut digne d'un robot incapable de penser par lui-même, de vous aimer ou de vous haïr, de vous nuire ou de vous caresser, de s'humilier à vos pieds ou de s'élever au-dessus de vous !
 
Valoir un tas de ferraille, ne pas dépasser un amas de fumier, peser autant qu'un tonneau vide, tourner aussi vite que les pales d'un moulin à vent, se niveler scrupuleusement au niveau d'un horizon de platitudes : tels sont les sommets dont sont capables les machines, les automates, les mécaniques. C'est bien là le champ de navets indépassable à la seule portée de ce qui est dépourvu de conscience.
 
L'homme fait bien mieux : il vise la supériorité.
 
La moyenne c'est pour les médiocres, les minables, les endormis. Non pour les éveillés.
 
Que votre frère soit proche ou lointain, compatriote ou étranger, blanc ou noir, jamais il ne sera à la même distance que vous quant à sa course vers le Soleil. Votre perception, votre sensibilité, votre vécu, votre compréhension intime des choses vous appartiennent, votre cheminement n'est pas calqué sur les pas d'un inconnu.
 
Dans les faits, personne ne sera à la hauteur précise de votre tête. C'est-à-dire, de votre âme.
 
Le Ciel peut également avoir ses préférences, en nette contradiction avec les normes insipides de l'époque. Il a ses lois strictes, ses largesses les plus généreuses et ses flèches franchement féroces ! Ses décisions sont souveraines : il accorde ses grâces ou ses peines à qui il veut. Il récompense qui le mérite et éprouve dans les larmes qui en a besoin pour le faire avancer.
 
Le sort a ses caprices, ses équités et ses scélératesses, ses heurts et ses douceurs. Nul n'est soustrait aux orages ou aux clartés des jours, quelles que soient les idéologies en vogue, les régimes en vigueur, les couleurs du parti au pouvoir.
 
Un quidam n'en vaut pas un autre car la voie de celui-ci n'est pas le destin de celui-là. Les actes et pensées d'untel ne valent pas ceux de son voisin.
 
Le deuxième n'est point le troisième et le premier n'est pas le dernier. La hiérarchie existe entre les êtres en fonction de leurs vertus, de leur force ou de leurs privilèges acquis ou innés.
 
Les décrets des "Droits de l'Homme" sont des fumées pour naïfs qui croient en ces idées clinquantes plus qu'à l'âpre principe des forces en marche.
 
Les "Droits de l'Homme" sont un mensonge contre nos fécondes misères. Ils coupent les germes de notre gloire et nous empêchent de grandir en authenticité, sagesse et humanité vraie.
 
Mais Dieu merci, sans y parvenir ! Ils ne sont qu'un leurre qui flatte les crédules, les faibles, les purs matérialistes.
 
Quelques exemples :
 
Abolir la torture n'empêche pas de souffrir. Pour des causes graves ou légères, viles ou glorieuses, gratuites ou payantes. La maladie, l'accident, le hasard nous mettent au supplice de manière arbitraire sans pour autant qu'il soit besoin de légiférer sur la question. Preuves flagrantes que l'absence de tourments, cette perfection des imbéciles, est irréalisable sur Terre. Et que la douleur n'épargne quiconque en ce monde, et surtout pas les femmes qui enfantent, toutes innocentes pourtant.
 
Interdire l'esclavage ne protège nullement de la servitude : la vie se charge de placer chacun de nous là où il faut. Il y a ceux qui sont faits pour conquérir et ceux qui sont faits pour servir. C'est ainsi. Vouloir aligner tous les citoyens comme des pions est une absurdité : ils n'ont ni les fonctions, ni les capacités, ni les génétiques identiques. Les ouvriers d'une usine ne peuvent pas prendre le fauteuil de l'unique patron et il est impossible de changer les domestiques en maîtres. Pour l'équilibre d'une société, il faut nécessairement des injustices. La liberté pour le seigneur, le boulet pour le serf. Les chaînes sont utiles en cela que celui qui les brise gagne son ascension sociale et spirituelle. Il est souhaitable qu’il y ait des asservis à genoux et des puissants debout, afin que l’inverse puisse advenir, mais aussi afin que les ânes montent ou que les lions montrent l’exemple.
 
Une justice implacable ici-bas équivaudrait à une paix mortelle. Et ce bonheur de limaces deviendrait invivable pour les bipèdes que nous sommes. La torpeur n'a jamais fait progresser les larves. C'est la piqûre de l'épine qui fait se redresser les fronts, non les mollesses de la fleur. Pour que naissent des papillons, il faut d'abord que s'applique l'iniquité consistant en l'incarnation rampante et pitoyable d'entités dépourvues d'ailes.
 
Avant de nous envoler pour apprécier l'ivresse de l'air pur, nous devons avaler de la poussière !
 
Bref, naître non libres, inégaux en droits, partir avec des handicaps, des lourdeurs, des blessures, ce sont là les conditions idéales pour pouvoir se construire, se surpasser et atteindre la lumière.

La prétendue tyrannie des couronnés était basée sur des concepts transcendants de haut et de bas, de tout ou de rien. Avec des portes royales donnant accès à l'infini. Au lieu de ces lucarnes d'une république aux vues étriquées, bornées, horizontales. (dont certaines criminellement tranchantes) ouvrant sur les limites égalitaristes.
 
Les véritables valeurs sont dans l'intemporel, non dans le temporel : ce n'est pas la légalité qui rend heureux mais la vérité.

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